Les compètes 2009

      

La Draisienne   

Le 12 juillet 1817, un allemand de 32 ans, Karl von Drais (garde forestier à la cour Baden) assis à califourchon sur une poutre en bois reliant deux roues parcourt avec sa machine 14,4 km en une heure par action de ses pieds sur le sol. Utilisée pour s’amuser dans les allées des châteaux, la Laufmaschine ou Draisienne était poussée par la force des pieds, il était possible de diriger cet engin de 25Kg au prix de nombreux efforts grâce a sa barre de direction. Un balancier permettait de maintenir l’équilibre de l’utilisateur. Karl Von Drais essaya bien de commercialiser son invention mais tournée en ridicule son commerce périclita.

Entièrement fait de bois, la draisienne repose sur des roues à rayons « Rais » qui travaillent à la compression (se sont les rayons du bas qui travaillent).

                             

 Constitution de la draisienne :    

 

En Angleterre la Draisienne connue un meilleur succès, Johnson développa selon les plan de Drais une draisienne améliorée, le « Hobbyhorse » , vite critiqué pour le manque de sécurité (pas de freinage dans les descentes) , le manque de confort (trop de vibrations) la position et les mouvements nécessaires pour faire avancer ou tourner l’engin ont causés pas mal d’hernies, sans compter la saleté accumulée sur les chaussures.

The Denis Johnson Hobby Horse 1818

 

Nicéphore Nièpce apporta en 1918 des perfectionnements très importants. Certes sa machine est plutôt artisanale, grossière et pèse 15kg, mais c’est le premier modèle à fourche droite, qui préfigure la fourche des modèles à venir.

Il était possible de diriger cet engin au prix de nombreux efforts grâce a sa barre de direction.

La roue avant est plus petite afin d’éviter une position trop haute du guidon et ainsi faciliter la manoeuvre.

       

  

 

Vers 1839, un forgeron écossais: Kirkpatrick MacMillan construisit une "draisienne améliorée", à laquelle il avait installé un ingénieux système de pédales. Contrairement à la draisienne, il devenait possible de rouler sans que les pieds ne touchent le sol.

Ici, le concept de pédales utilisé était très différent de ce que nous connaissons aujourd'hui. On posait les pieds sur les pédales un mouvement de va-et-vient des jambes (plutôt qu'un mouvement rotatif). On actionnait ainsi des tiges rigides fixées à des manivelles, ces manivelles étant fixées à la roue arrière. Le "pédalage" permettait la rotation de la roue, et le mouvement vers l'avant.

 

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